La préparation

Comment on se prépare pour Compostelle? Et bien de mon côté, j’ai lu beaucoup de sites et regardé quelques vidéos YouTube. J’ai aussi la chance d’avoir dans mon entourage des gens qui l’ont fait et m’ont partagé leurs expériences et leurs trucs. Merci Vicky! Merci Robin!

Côté physique, j’ai commencé par marcher des 15 km sans sac. Ça m’a permis d’expérimenter les ampoules et de trouver des astuces pour les éviter. Ensuite, j’ai ajouté le sac pour m’habituer tranquillement au poids et faire les ajustements nécessaires. Et finalement, 25 km avec le sac, ce qui représente une étape moyenne sur la route de Compostelle.

C’est ce fameux sac qui m’a causé le plus de casse-tête. Ce sera mon escargot pendant un mois. Je dois le porter sur mon dos en tout temps et y tenir tout ce dont je vais avoir besoin. J’ai lu qu’il ne fallait pas que mon sac pèse plus de 10% de mon poids. Pour y arriver, il faut vraiment s’en tenir à l’essentiel. Tout ce qui n’est pas absolument nécessaire, tous les « au cas où », c’est out!

Il paraît que ce qu’on apporte en surplus représente le poids de nos peurs. La peur d’avoir froid, la peur de manquer d’eau, de manquer de confort, la peur d’être malade et de ne rien avoir pour se soigner, etc… Si on n’arrive pas à laisser nos peurs à la maison, il faudra nécessairement s’en délester en chemin, car ça va être trop lourd à porter.

Déjà une belle leçon de vie, et le chemin n’est même pas encore commencé!

Sinon l’organisation c’est comme pour n’importe quel autre voyage, à commencer par le billet d’avion, le billet de train, la réservation pour la première nuitée, le forfait cellulaire à l’étranger, etc. Et bien sûr, l’organisation de mon absence pendant 5 semaines (non négligeable…). Pas que je sois essentielle à mon entourage, mais je veux que personne ne manque de rien pendant que je serai partie. Merci tellement Pascal de me soutenir et de m’encourager! Ça me permet de partir l’esprit en paix.

Alors, c’est parti!

Buen camino à moi, et bonne lecture à vous qui me suivrez!